KYOTO-TOKYO : DES SAMOURAIS AUX MANGAS
mer. 14 juillet - dim. 12 septembre 2010
Kyôto se découvre tout d’abord sous son aspect médiéval et ses richesses artistiques mais à travers aussi des personnages clés qui ont assuré sa suprématie jusqu’au XVIème siècle : les samouraïs, les moines et les lettrés à l’origine des plus beaux joyaux de la littérature japonaise.
Lieu historique, le Tôkaidô est l’axe de communication entre les deux pôles où bat le cœur du pays, avec à l’horizon la perspective emblématique du Mont Fuji qui n’a cessé d’inspirer au cours des siècles tous les créateurs.
Tôkyô avec tout d’abord, l’après-guerre (de 1950 à 1964) symbolisé par le grand cinéma japonais avec des réalisateurs comme Mizoguchi ou Kurosawa et sur le plan architectural par l’urgence de la reconstruction et l’ouverture du Japon sur le monde avec sa participation aux Jeux Olympiques.
La révolution technologique avec notamment l’émergence de la robotique (1965-1995), associée à une volonté de création qui se traduit par la force des mangas et par la production de films d’animation à découvrir sous un angle à la fois culturel et ludique et plus récemment le retour à l’écologie (1995-2005), notamment dans le design, provoqué par le traumatisme lié au séisme qui détruisit Kobe en 1995.
Enfin, l’exposition évoque l’art contemporain dans un pays où la scène culturelle a très vite réalisé la fusion des genres entre esthétique traditionnelle et omniprésence de la technologie, comme pour mieux jeter un pont entre passé et modernité.
Près de 600 pièces illustrent cette histoire, parmi lesquelles des œuvres de grande qualité, classées « biens culturels » et issues des collections des Musées nationaux de Tôkyô et de Kyôto, du musée Seikado Bunko Art de Tôkyô, du musée Edo-Tôkyô ainsi que des prêts complémentaires provenant d’institutions occidentales : le Victoria & Albert Museum de Londres, les Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, le Musée Stibbert de Florence, les Musées d’art oriental de Venise et de Turin, les Musées d’art asiatique de Berlin et San Francisco, sans oublier, le Musée Guimet de Paris, partenaire de l’exposition, ainsi que la participation de collectionneurs privés.